Le 1er mai 1886, un mouvement de grève générale est lancé aux États-Unis. À ce moment-là, le droit à la syndicalisation et le droit à la grève n’existent pas.
Le grand rassemblement pacifique qui s’ensuit au Haymarket Square de Chicago est démantelé par les forces de l’ordre et mène à l’exécution de quatre leaders syndicaux.
Ces événements sont à l’origine de la célébration du 1er mai, qui vise à commémorer la lutte des travailleurs.
Et 128 ans plus tard, les travailleuses et les travailleurs luttent toujours pour protéger leurs droits de se syndiquer, de négocier collectivement et de faire la grève. Les attaques récentes des divers paliers de gouvernement et d’autres employeurs à l’endroit des travailleurs confirment que nous devons tenir notre bout.
Une vague antisyndicale frappe les travailleurs partout au pays. Diverses lois, réformes et initiatives sont adoptées afin de réduire les salaires, de remanier les régimes de pension et d’affaiblir les protections en santé et sécurité, autant de mesures qui menacent nos droits constitutionnels.
Des coupes sans précédent dans les services publics ont pour effet d’éliminer des milliers d’emplois syndiqués dans la fonction publique et de priver les citoyens d’un soutien indispensable. Les conséquences pour les collectivités sont dévastatrices.
En ce 1er mai 2014, l’AFPC s’engage à redoubler d’efforts afin d’élargir les services publics au bénéfice de tous les Canadiens et Canadiennes et de poursuivre la lutte pour améliorer les conditions de travail de nos membres et de tous les travailleurs et travailleuses.
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