Dans l’Atlantique, les conseils régionaux et les comités des femmes, des jeunes et des droits de la personne ont connu tout un défi ces derniers mois : continuer leurs travaux en temps de pandémie. Croyez-le ou non, ils ont su s’adapter et poursuivre leur important travail! Les belles réussites de nos conseils et comités visent à illustrer leurs diverses réalisations dans la région.
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Le tweet qui a tout changé
L’histoire commence par un tweet que publie le maire de Charlottetown, Philip Brown, le matin du 15 juin : « J’ai demandé à M. MacAulay une mise à jour et un calendrier de la réouverture du ministère des Anciens Combattants à Charlottetown. Je l’ai exhorté à faire en sorte que les fonctionnaires fédéraux retournent au travail en toute sécurité dès que ce sera faisable. » [Notre traduction]
Après avoir relayé ce tweet sur les réseaux sociaux le 15 juin, Dan Aiken, le président du conseil régional de l’Î.-P.-É., savait qu’il devait passer à l’action. Le message du maire était inexact et portait atteinte à l’image des fonctionnaires qui, même en temps de pandémie, se surpassent toujours. Et le moment était très mal choisi : c’était le début de la Semaine nationale de la fonction publique.
Sans plus tarder, nous communiquons avec l’équipe des communications du maire pour lui faire part de nos préoccupations. Celle-ci reconnaît son erreur et nous affirme que le maire sait effectivement que les membres de l’AFPC n’ont pas cessé de travailler et qu’il se rétractera. Nous lui accordons jusqu’à 13 h 30 pour corriger l’erreur. À 15 h, aucun correctif n’est encore fait. Dan appelle directement le maire et lui laisse un message indiquant que nous allons réagir sur les réseaux sociaux si son bureau ne corrige pas le tir avant 16 h 30. Toujours rien! Nous réagissons alors au message publié par le maire au nom de nos membres, en nous assurant de présenter les faits.
En début de soirée, le maire appelle Dan pour discuter de la situation. Ce dernier lui explique que les fonctionnaires représentés par l’AFPC ont continué à rendre de loyaux services à la population canadienne durant la pandémie et que celle-ci ne fera pas vaciller leur engagement. Dan ajoute que le maire n’a pas utilisé les mots justes pour décrire la situation et qu’il doit rectifier le tir le plus rapidement possible. Le maire corrige enfin l’erreur.
Quelques jours plus tard, le maire rappelle Dan et lui demande des pancartes à planter dans la pelouse de l’hôtel de ville et de sa résidence personnelle.
(De gauche à droite : Dan Aiken, Debi Buell et le maire Philip Brown)
«Le militantisme politique de l’AFPC a bien servi les membres, déclare Dan. Le maire dispose d’une grande tribune pour agir sur l’opinion publique. En laissant entendre dans son tweet que les fonctionnaires fédéraux ne travaillaient pas, il s’attaquait à nos membres. Nous avons réagi rapidement de manière décisive et coordonnée. Au final, nous nous sommes acquis la faveur d’un dirigeant élu qui, alors qu’il avançait plus tôt une politique qui aurait nui à nos membres, est aujourd’hui pratiquement sûr de nous appeler la prochaine fois qu’il voudra dire quelque chose sur les fonctionnaires. »
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