ST. JOHN’S - L’Alliance de la Fonction publique du Canada (
Étaient présents : Oakley Johnston, un pêcheur rescapé grâce à une opération de recherche et sauvetage, des membres de la coalition MayDay de St. John’s et le délégué syndical des coordonnateurs de recherche et sauvetage.
Il y a deux jours à peine, la Garde côtière canadienne (GCC) avait annoncé que les centres secondaires de sauvetage maritime de St. John’s et de Québec fermeront plus tôt que prévu.
La vidéo s’insère dans une campagne menée dans les médias sociaux pour souligner le choix insensé qu’on impose à la population canadienne entre une économie forte et de bons services publics, comme la recherche et le sauvetage.
On voit dans la vidéo un homme accroché aux flancs d’une falaise, appelant au secours. Une intervenante en recherche et sauvetage s’apprête à lui venir en aide lorsqu’apparaît un écureuil géant, qui semble inoffensif, mais se met à tout saccager. L’homme en péril est abandonné à son sort.
« Tout comme Stephen Harper, cet écureuil n’est rien de plus qu’un rat déguisé, affirme Jeannie Baldwin, vice-présidente de l’
Le gouvernement fédéral aurait l’intention de transférer les services du centre de St. John’s à Halifax à compter du 1er avril 2012. Les services du centre de Québec seront transférés en deux étapes : Halifax prendra en charge certains services à compter de l’automne 2012 et les autres services seront transférés à Trenton en Ontario au printemps 2013.
« Le ministère tient à mettre des vies en danger. Pourquoi? Ça me dépasse! Dès que les fermetures ont été annoncées, nous avons réclamé la tenue d’un examen indépendant impartial. » Ce sont les propos de Christine Collins, présidente de l’Union canadienne des employées des Transports, l’Élément de l’
La coalition MayDay réclame un examen indépendant de la décision du gouvernement fédéral avant la fermeture des centres secondaires de sauvetagemaritime de Québec et de St. John’s, prévue ce printemps.
« De nombreuses études et enquêtes sur les tragédies maritimes ont déjà révélé que ces centres sont essentiels puisque le personnel possède les connaissances et l’expertise locales qu’il faut pour sauver des vies », ajoute Merv Wiseman, coordonnateur SAR, présent aujourd’hui en tant que délégué syndical de l’UCET (section locale 90915) représentant tous les coordonnateurs de recherche et sauvetage du Centre de sauvetage maritime de St. John’s. « C’est encore vraiaujourd’hui. »
« Des dizaines de milliers de Canadiens, notamment des pêcheurs professionnels, des exploitants de traversiers, des voyagistes et des travailleurs de l’industrie pétrolière et gazière gagnent leur vie sur les eaux les plusdangereuses au monde », soutient Lana Payne, présidente de la Fédération du travail de Terre-Neuve-et-Labrador, également coordonnatrice de la coalition MayDay. « Pourquoi le premier ministre Harper met-il leur vie en danger? »
Le centre de sauvetage maritime de St. John’s est seul responsable d’un territoire couvrant plus de 900 000 kilomètres carrés d’océan et comprenant un littoral de 28 956 kilomètres. Ce centre répond à plus de 500 appels de détresse tous les ans.
Le 7 juin dernier, près de la baie Placentia, M. Oakley Johnston, pêcheur de homard depuis 59 ans, a été rescapé alors qu’il se trouvait en danger sur une mer agitée, quelques heures seulement avant qu’Ottawa annonce la fermeture des centres. M. Johnston et les pêcheurs professionnels sont convaincus que la décision du gouvernement mettra des vies en danger.
« Je ne serais pas ici aujourd’hui si ce n’était de l’expertise du personnel du Centre de sauvetage maritime de St. John’s », confie M. Johnston.
Visitez troisiemechoix.ca pour visionner la vidéo.
Renseignements : Lesley Thompson,
Ariel Troster,
Communiqués de presse
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